Séjour à Brusque

BRUSQUE Aveyron du 7 au 14 Mai 2011

Quels souvenirs gardons-nous et quelles images rapportons-nous de ce séjour 2011 à BRUSQUE, petite commune aveyronnaise aux confins de l’Aveyron, de l’Hérault et du Tarn ?
Tout d’abord quelques nombres qui traduisent mieux qu’un long discours ce qu’aura été cette semaine. En premier, le nombre de participants, 54, record d’affluence pour ce type de séjour, puis les distances parcourues, au total 28577 kilomètres. Enfin les dénivelés ne sont pas mal non plus, puisque pour quelques unes et quelques uns, la barre des 10 000 m est allègrement franchie.
Un trait bien particulier de ce séjour, aura été les vents. En effet, pas un jour ne se sera déroulé sans qu’un de ceux-ci ne vienne nous rappeler à son bon souvenir. Le passage d’un col entre Hérépian et St Gervais nous en donnera une indication en franchissant le bien nommé « col des Treize Vents ».
Nous garderons en mémoire, à coup sûr, ces paysages merveilleusement sauvages, où vallées, vallons et montagnes s’entrecroisent à l’infini.
Cette région est aussi terre de contrastes, où les ouvrages les plus modernes cohabitent avec les constructions les plus anciennes. Tels ces « moulins à vent » modernes, plantés sur les crêtes et tournant lentement leurs pales sous l’effet d’Eole.
Pour notre part, nous avons rencontré ce que certains appellent la France profonde. En suivant des routes, quelquefois fréquentées, mais souvent calmes, nous avons découvert des hameaux désertés, vu d’anciennes églises fortifiées ou pas, des châteaux et bastides dominant fièrement vallées et villages, vu une pagode bouddhiste, visité une ancienne abbaye.
Chaque jour 3 parcours étaient proposés. Les grands parcours, outre leur longueur, offraient la possibilité de gravir des nombreux cols. Les habitués du petit parcours, formant un ensemble bien homogène, ont quelquefois été rejoints par des rouleurs plus aguerris lorsque la fatigue se faisait sentir.
Dans l’ensemble, tous trouvèrent le bonheur, même si quelquefois la répétition des montées, le vent et le soleil rendaient des sorties plus fatigantes. Au point que, c’est mon petit doigt qui me l’a dit, certaine, usant de son charme auprès du cantonnier local équipé de camionnette, fit la montée d’un col assise dans la cabine du chauffeur, le vélo ayant pris place derrière, dans la benne.
Remerciements à Alain pour l’organisation, le choix du site, la sélection de la météo. Tout fut parfait.
Je ne voudrais pas terminer sans avoir une petite pensée pour l’ami Guy dit « le blaireau ». Je lui donnerai bien volontiers la palme de la poisse. Rendez-vous compte qu’en l’espace d’une semaine, il a cassé un dérailleur et sa patte de fixation, fusillé une paire de chaussures, déchiré un short, enfin pour couronner le tout, cassé le pare brise de son véhicule. Si ça ne s’appelle pas la poisse, je n’y connais plus rien.

Alain GAUTHIER

Brusque

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