Séjour à Vogüe du 31 mars au 7 avril 2012

Ardèche, Vogüé

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Comment séjourner en Ardèche sans être inspirée par notre poète Jean Ferrat ?

Comment ne pas fredonner  «que la montagne est belle» ou «que c’est beau la vie» quand on se balade entre rivière et soleil, entre glycine et lilas en fleur ?

Je t’ai entendu chanter ami cyclo, et je t’ai vu t’émerveiller devant cette nature sauvage et fascinante.

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Le poète dit qu’avec les mains dessus leurs têtes ils avaient monté des murettes jusqu’au sommet de la colline.

Nous, c’est avec les petits braquets que nous avons gravi les villages accrochés à ces collines. Dans les ruelles obscures, rare était l’habitant,

Parti j’en suis sûre, à la ville depuis longtemps.

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Et qu’importe les jours et les années de nos âmes bien nées

Nous avons tous franchi les cols sans même nous retourner.

Même si parfois il nous a fallu serrer les dents,

Pour rouler dans le froid ou bien contre le vent,

Le poète a toujours raison,

Qui voit plus loin que l’horizon…

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Des villages comme on les aime,  des points de vue à faire rêver,

Nous étions loin des HLM, du formica et du ciné.

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Combien de pauses avons-nous faites autour du verre de l’amitié ?

Il fallait bien arroser l’anniversaire, la nouvelle voiture ou simplement ces moments privilégiés.

Ne dit-on pas qu’ici le vin fait des centenaires à ne plus que savoir en faire s’il ne vous tourne pas la tête ? Alors, on n’allait sûrement pas se priver !

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Chaque jour nous avons roulé avec plaisir, chaque jour nous avons aimé l’Ardèche…

Aimer à perdre la raison, aimer à n’en savoir que dire….

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Comme je ne suis pas poète et qu’il faut bien une conclusion,

il me plaît à vous soumettre celle de la chanson :

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De plaines en forêts de vallons en collines,

Du printemps qui va naître à tes mortes saisons

De ce que j’ai vécu à ce que j’imagine

Je n’en finirai pas d’écrire ta chanson

Ma France


Martine Gothon