Texte de Martine et Ghislaine
Roquebrune sur Argens, petite rivière qui traverse la ville, dominée par un Rocher qui prend au coucher du soleil ses couleurs rougeoyantes. La Bouverie, loin d’être une étable comme elle devait l’être à l’origine, est une petite ville constituée de villas et de logements de vacances.
Le premier jour de nos escapades nous a amenés au bord de mer, de Fréjus à Mandelieu la Napoule, d’où nous avons pu admirer la mer et ses rouleaux, et également le Pic de l’Ours, bien connu de certains. Le tour du massif de l’Esterel s’est effectué en quelques tours de pédales et nous a mis en jambes pour la suite du séjour.
Le deuxième jour, comme les jambes nous démangeaient, nous sommes allés nous frotter au Col de Gratteloup, dans le massif des Maures. Grimaud et Cogolin ont vu nos maillots défiler et nos regards admiratifs se sont posés sur ces villages pittoresques.
Ca y est, nous voilà gonflés à bloc pour enchaîner les cols et nous prendre pour des coureurs aux mollets affûtés ! Les villages provençaux se succèdent et se ressemblent avec chacun leurs caractéristiques : Callas, Bargemon, Montferrat, avec leurs vieilles ruelles, fontaines et églises, j’en passe mais ne peux pas les citer tous, le Guide Michelin vous renseignera mieux que je ne puis le faire.
Les jours suivants, la routine : le soir briefing, discussions, arguments, contre-arguments, repas où nous avalons plus de calories que nous en avons dépensées, pour recommencer le lendemain en se disant que tant qu’on a des jambes pour le faire, on le refera, que voulez-vous, ça prouve au moins qu’on est vivant et qu’on a le virus, pourvu que ça dure !
Au Lac de St Cassien, un casse-croûte s’imposait, et Daniel et Georges s’inquiétaient de n’avoir pas scrupuleusement respecté le parcours, mais non, on avait bien tout « fait » ce qui était marqué sur nos feuilles de route, et le soir on en avait plein les pattes de dénivelés, positifs, j’entends. Ce quatrième jour nous a comblés, en passant à Montauroux et à Caillan, anciens villages provençaux.
Le Mistral ? Oui, il était de la partie le cinquième jour, un ciel gris aussi, une météo peu favorable (pluie, pas pluie ?) nous ont mis d’accord pour s’aventurer jusqu’au Col de Valdingarde à 392 m d’altitude où le vent a failli nous envoyer « valdinguer » jusqu’à « la Mère », sur une route complètement défoncée qui a fait se regimber nos chevaux de course, heureusement sans chutes et sans crevaisons !
Le séjour a été agrémenté par de nombreux pots de bienvenue et d’accueil du Centre de Vacances, d’une part, et de Dany, nouvel adhérent au Club, d’autre part, qui nous a offert du champagne de son cru. Le dernier jour a été arrosé copieusement par un pot de clôture (boire ou rouler il faut choisir !) et les cyclos et cyclottes ont montré qu’ils avaient encore des mollets pour faire quelques cabrioles dansantes.
Merci à Jacques et à Martial pour l’organisation de ce séjour. Hélas, on ne peut pas dire que le soleil ait été aussi chaud qu’on pourrait le croire dans notre Midi, il était plus fort dans nos montagnes de Haute-Savoie, et le ciel était plus gris qu’à Annecy !
Des photos suivront dans quelques jours !
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